Celle qui voulait faire comme Papa

«Oui mais pour cela, il faudrait que tu t’investisses un peu plus dans le Systema ».
Voilà. Merci Jean-Marie. C’est exactement ce que je ne voulais pas entendre…

Cela faisait quelques temps que je voulais lui parler.
Je commence à m’interroger sur mon avenir, je commence à avoir envie d’évoluer et surtout, de faire évoluer, exploser, ma vie.

Globuline fait sa crise d’adolescence !
Bien sûr, je sais, je reconnais, que le Systema m’a portée jusque là, m’a appris à avancer, à bouger, à comprendre, à admettre, à accueillir, à accepter.
Mais maintenant j’aimerais qu’on me lâche la main, qu’on déboulonne les petites roues du vélo.
Je veux m’émanciper, je veux mon indépendance !
Je veux trouver ma voie et entrer dans la vie active.

J’effleure l’envie d’exploiter les aptitudes découvertes au contact des autres, je titille le besoin de trouver une activité qui me corresponde …
Et j’ai trouvé ! En fait, Je chatouille secrètement l’idée de me lancer dans le coaching.
Exactement là où j’ai rencontré Jean-Marie ? Pour faire comme Papa ?
Non, rien à voir, moi c’est différent parce que c’est pas pareil !

Bien sûr, lorsque j’en ai parlé à Jean-Marie, et que celui ci m’a exposé directement les difficultés de me lancer dans une telle entreprise, et de toutes les choses par lesquelles il va falloir commencer, je me suis peut-être un peu braquée.
Je ferai cela parce que c’est ma voie, ma destinée, ma certitude et mon indépendance ! Et je ne suis pas du tout vexée que cela le fasse sourire …
Bon, lorsqu’il me parle de Global Coaching, et qu’il me rappelle comme je suis bien placée pour y intervenir un jour, puisque sa méthode m’a sortie du ruisseau et séchée en quelques semaines chrono, j’avoue que l’idée me plait. Ok, je travaillerais avec Papa, mais bon, pour un temps, sans régime de faveur, juste parce que ce serait plus pratique et très formateur hein !
Mais lorsqu’il m’annonce que pour cela, il va falloir que je m’investisse plus avant, plus sérieusement, dans le Systema, je tique !
Mais non ! J’essaye désespérément d’expliquer que je sens que je me démotive, que dans le Systema, ce sont les rencontres, les échanges, les énergies qui m’attirent au-delà du coté martial qui me sort par les trous de nez !

Voilà le dilemme.
J’aimerais prendre le relai et pouvoir transmettre par le Global Coaching ce que j’ai reçu moi-même.
Malheureusement, cela implique directement le Systema.
Cela implique de m’y investir, de le pratiquer plus, de le maîtriser plus, de façon à être apte à le transmettre, à le vivre, et à le représenter dans un éventuel futur accompagnement d’une personne.
Mais la partie martiale, sportive, la préparation physique que cela implique me déplaît et me dérange.
Bien sûr, dans ma formation je rencontrerai bien d’autres modules, bien d’autres sujets, que je ne maîtriserai pas et qui m’ennuieront.
Mais le Systema ne doit pas devenir un outil rébarbatif, une contrainte et une obligation.
Je lui dois trop pour le laisser devenir cela.

Alors je dois m’envoler.
Je dois décider d’entreprendre une formation de coach, en dehors de mon cocon si doux et si apaisant.
Bien sûr, Papa Jean-Marie ne sera jamais bien loin !
Le Systema, par les stages, par quelques cours par ci par là, restera dans mon sillage.
Mais juste pour le plaisir. Juste pour m’y ressourcer, m’y retrouver, comme l’on dine le dimanche en famille pour s’y trouver bien, en sécurité, dans la chaleur d’un foyer connu, chaleureux et rassurant.

Je n’abandonne pas le Systema. Je décide juste de ne jamais le subir.
Je ne renie pas Global Coaching. Je souhaite juste couper le cordon et tenter l’indépendance.

Le Systema a réveillé ce que je veux être, ce que je veux devenir. Un instrument de mieux être.
Je ne sais pas vers quoi je tends, à quoi je m’engage, mais je veux trouver une activité qui me permette d’écouter les gens, de les accompagner, de les aider à se retrouver, à se respecter et à s’écouter.
Le coaching paraît approprié.
Je ne sais pas s’il l’est vraiment, mais j’ai envie d’essayer.
Je n’ai pas peur. Je n’ai plus peur de me lancer dans quelque chose de nouveau. Du moins, pas trop, disons que cela ne m’angoisse pas …
Un canalisateur de sensibilité, un décodeur d’émotion, une émancipatrice, une accompagnatrice.
Telle une technique de médecine douce, un coaching douceur qui agira comme une vague, une houle légère, même si la méthode déferlante a largement fait ses preuves sur moi !
Quelque chose entre le coaching et la thérapie. Une écoute plus large et un accompagnement plus empathique. Ca doit bien exister, un juste milieu ?
Et si ça n’existe pas, tant mieux, foi de Globuline, je n’ai pas le droit de douter que je puisse l’inventer !
Et si cela existe, tant mieux, foi de Globuline, je suis capable de le faire aussi, et aussi bien que les autres !

Mince, je crois que je suis motivée …

1 commentaire sur “Celle qui voulait faire comme Papa

  1. Oui ma chérie ! tu t’écoutes et tu es motivée !!! vas-y enlève les roulettes de ton vélo … mais enlèves-les toi même, ne demandes pas à qui que ce soit de le faire pour toi … la liberté c’est perso ! avance sur ton chemin…. Grandis maintenant … Un papa une maman c’est un terreau temporaire qui doit savoir être temporaire … mais il reste là sous une forme différente … dans la Présence … la Présence de la Confiance ! tu sais il y a des enfants qui apprennent aux hommes et aux femmes à devenir des parents et surtout parents pour eux-mêmes car les parents qui ne savent pas lâcher leurs enfants ne sont pas des adultes en eux-mêmes ! Tu apprends à JM aussi tu sais et c’est un Homme qui a l’intelligence d’entendre ton besoin du moment même si lui avec l’expérience ferait peut-être un peu différemment … mais c’est lui … Toi tu es une fleur et pas un chêne … Voilà tout par contre quand tu en auras besoin le chêne sera toujours là … Présent … Je t’Aime … Ratatouille

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