Celle qui enchainait avec le stage de Vendée

Comme si je n’en avais pas eu assez. 5 jours intenses et intensifs, ok.
5 jours dont on ne se remet pas vraiment, dont on ne se remet jamais.
Puisqu’ils consistent justement à nous changer, nous transformer, durablement.
Cela aurait pu me suffire. Mais pourquoi se contenter de ce que l’on a quand on peut avoir encore plus ???
Et puis cette magie, cette osmose, cet échange … Hors de question de m’arrêter là. J’en veux encore.
Pas forcement du mieux, ni du moins bien, juste encore. Du différent parce que ce ne sera pas pareil ! Juste du Encore.

Cette fois ci, je m’organise.
Stage en Vendée, en passant par la Touraine, lieu de retraite estival de mes parents, cela me permet de couper le trajet en 2 et de le faire sans stress.
Je prends ma voiture. Enfin, ma demi voiture. Celle de mon meilleur ami dont il m’a offert le droit de la prendre quand je veux s’il n’en a pas besoin. Et ben ça tombe bien, il n’en a pas besoin ! A moi le cabriolet. Bonheur !

Récupération de la voiture jeudi soir, en échange du chat, qui passera la semaine chez lui.
Vendredi matin, rendez-vous au péage de Saint Arnoult avec Jean-Marie et Gabriel pour prendre la route de chez mes parents. Gabriel monte finalement dans ma voiture, et nous voilà repartis en papotant. Le séjour commence par une prise en main facile de la voiture, une journée magnifiquement ensoleillée, un échange hyper sympathique avec « Gab », et une route dégagée, pour me faciliter tout ça !

24h en famille, connectée à la réalité, excitée par le stage qui arrive à grand pas.
Et les questions inévitables : Qui seront les participants ? Que viendront-ils chercher ? Que vais-je leur apporter ? Que vont-il partager ? Que va-t-on vivre ? Les cercles seront-ils aussi intenses ? Quel temps va-t-il faire ? …

Nous reprenons la route le lendemain.
Rien de tel qu’un cabriolet pris dans les embouteillages de la route des vacances pour commencer à travailler son bronzage … ou sa cuisson, j’hésite sur le terme !!!
Badigeonnage en règle, pestage pour la forme, papotage à gogo … Top trajet !
Et nous voilà arrivés.
Une école de Jard sur mer nous attend.
Les salles de classe ont été transformées en dortoirs. 3 dortoirs d’une petite dizaine de lits pour les garçons, et un plus petit avec 4 lits pour les filles. On va être aux petits oignons dans notre girly room !!! Je sautille d’avance.

Arrivés le samedi, le stage ne commençant que le dimanche. Nous avons tout le temps de retrouver notre Christophe, mon Ratatouille en chef, pour faire une visite des lieux et apprécier une soirée pour nous familiariser avec l’environnement.

Un atterrissage en douceur qui n’est pas pour me déplaire.
Lors de cette soirée estivale, s’installe une espèce de complicité quasi familiale entre JM, Christophe et Moi. Qui deviendront Jean Marie, Ratatouille et Globuline à partir du lendemain.

Le lendemain commence par un réveil en douceur de la part de JM, brosse à dents au bec, qui me transmet par son sourire malicieux affiché, l’immédiate envie de sauter du lit.
Brioche vendéenne, café fumant, Mon Tatouille nous attend, accueillant et chaleureux, impatient que les premiers participants arrivent.

Enfin, la première voiture, puis une deuxième, une troisième … Chacun en sort, timidement, sac sur le dos … C’est assez drôle de savoir à l’avance que ces sourires gênés et discrets seront assumés dans quelques heures, que ces inconnus ne le seront plus vraiment, et plus jamais, dans à peine 5 jours.
Bien sûr, 5 jours ne suffisent pas pour connaître quelqu’un. Pas toute sa vie, pas toutes ses qualités ni ses défauts, pas tout son passé ni toutes ses peurs, mais bien ce qu’il veut, ce qu’il est capable de donner, d’être, et de recevoir. Une connaissance intime bien que partielle. Comme une partie de l’essentiel finalement.

Je joue les intendantes. J’accompagne chacun vers les dortoirs, propose des lits plutôt que d’autres avec quelques mots d’humour, regarde les places qui diminuent, les lits qui se font, les étagères qui se remplissent. L’école reprend vie, elle s’anime au rythme des participants qui laissent retomber leurs épaules et la pression, se laissant aller en accueillant l’expérience qu’ils savent qu’ils s’apprêtent à vivre, sans en connaître le déroulement.
Ce lâcher prise opère dès les premières heures de présence, c’est impressionnant. Et je comprends que je n’avais pas remarqué cela dans le Vercors.
Je vais pouvoir Voir. Je vais pouvoir Regarder. Je vais pouvoir participer à la vie du groupe sans en avoir besoin. Je vais pouvoir observer et partager pleinement. Cooooool !!!

Chacun trouve sa place à table dès le soir venu. Des affinités pointent déjà. Certains se rencontrent, d’autres se retrouvent. Le ton est donné. Le séjour va encore être … magique …

Un commentaire sur “Celle qui enchainait avec le stage de Vendée

  1.  » dont il m’a offert le droit de la prendre quand je veux s’il n’en a pas besoin  » …. tu veux dire … dont il t’a offert la jouissance … ! ?? ( € : – )) … c’est vrai que cette expression n’est pas toujours facile à exprimer !! et pourtant c’est celle qui caractérise l’ Amour et toute son intensité ! allez OSE … OSE exprimer le plaisir et la jouissance de la vie qui t’est offerte ! C’est la Magie du Pays d’ OZ et tu peux toi aussi devenir une de ses Fées au travers desquelles l’ Ame agit !

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